Une ville impliquée dans le programme Erasmus
N’importe quel étudiant peut participer à Erasmus, pour une durée moyenne d’un semestre (5 mois) ou pour une année académique complète (9 mois). Aucun diplôme n’est exigé mais il est préférable de posséder tout de même un bon niveau afin de pouvoir suivre les cours. Les étudiants peuvent bénéficier d’une bourse de 100 à 400 euros par mois en moyenne. Les destinations les plus prisées sont le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Allemagne. Cependant, de plus en plus d’étudiants sont attirés par les pays proposant un enseignement en langue anglaise comme les pays scandinaves et certains pays de l’Europe de l’Est. En matière de logement, l’université d’accueil peut proposer une chambre sur le campus ou l’étudiant peut lui-même trouver un appartement ou une location à proximité de l’université dans laquelle il étudie.
Une expérience unique
Erasmus connaît un tel succès qu’il atteint le rang de phénomène social et culturel. Ce programme favorise réellement les échanges et l’entente au sein de l’Union européenne, comme nous l’a déclaré Annabelle Allard, qui a étudié grâce au programme Erasmus à Estoril, à 20 km de Lisbonne, au Portugal. « Erasmus, c’est avant tout un échange. On est amené à faire la connaissance de gens que jamais on n’aurait pu voir dans un autre contexte. On apprend à vivre ensemble, à se supporter et à se comprendre ». Maxime Arnaud, étudiant à la faculté de sciences d’Angers, qui s’est lui rendu à Cork en Irlande, partage le même avis : « J’ai vraiment adoré cette année. J’ai découvert des gens formidables, un pays magnifique et accueillant, des coutumes merveilleuses (pas uniquement les pubs, même si ce sont des lieux extraordinaires) ». Tous les étudiants ayant participé à ce programme en gardent un très bon souvenir et font un bilan « plus que positif » de leur expérience. Ils conseillent à tous ceux ayant un soupçon d’envie de partir de franchir le pas !
Article paru dans le Hors Série Reportages d’Europe – 2009
Rédigé par Audrey, Marion et Violine (remerciements à Emilie Blanchard et à tous ceux ayant apporté leur témoignage) du Lycée Joachim du Bellay d’Angers
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